🕊️ À la onzième heure, du onzième jour, du onzième mois, les combats de la Première Guerre mondiale ont pris fin avec la signature de l’Armistice.
🔍 Pourquoi est-ce important ? Cet accord a symbolisé la fin des hostilités sur le front occidental, marquant un tournant vers la paix après quatre années dévastatrices. Il a ouvert la voie à la Conférence de Paix de Paris et au Traité de Versailles, redessinant la carte politique de l’Europe et affectant les relations internationales pour les années à venir.
📜 Top 5 des connaissances à retenir
Fin des combats : L’Armistice a mis fin aux combats sur terre, en mer et dans les airs.
Pertes immenses : La guerre a fait plus de 16 millions de morts, changeant à jamais les nations et les familles impliquées.
Réparations et conséquences : L’accord préliminaire a posé les bases des réparations de guerre et des modifications territoriales.
Changement de leadership : La guerre a entraîné la chute de plusieurs empires, y compris l’Empire allemand, austro-hongrois, russe et ottoman.
Jour du Souvenir : Le 11 novembre est désormais commémoré comme le Jour du Souvenir, rendant hommage à ceux qui ont servi pendant la guerre.
🦆 Le premier numéro du Canard enchaîné a été publié le 10 septembre 1915. Ce titre mythique de la presse satirique a vu le jour pour défier la propagande et la censure avec humour et dérision.
Créé par Maurice Maréchal et Henri-Paul Deyvaux-Gassier, le journal s’est engagé dès le départ à publier des nouvelles « rigoureusement inexactes » en réponse à la presse de l’époque.
Malgré les défis, son esprit anticonformiste brille encore aujourd’hui. 📰✨
Pourquoi c’est important ? 🤔
Le Canard enchaîné est essentiel car il représente un pilier de la presse satirique française, défendant l’indépendance d’esprit et la liberté d’expression face à la propagande et à la censure depuis 1915.
Points clés à retenir 🦆
Fondation pendant la Guerre : Créé en 1915, pendant la Première Guerre mondiale, en réponse à la propagande et à la censure.
Armes Satiriques : Utilise l’humour et la dérision comme principales armes pour véhiculer ses messages.
Fondateurs Notables : Établi par Maurice Maréchal (rédacteur) et Henri-Paul Deyvaux-Gassier (dessinateur).
Engagement Initial : L’éditorial du premier numéro proclamait ironiquement que le journal ne publierait que des nouvelles « rigoureusement inexactes ».
Défis de la Censure : Malgré les tentatives de censure, le journal a maintenu son esprit anticonformiste et indépendant tout au long de son histoire.
Source de l’image
Publicité en page 4 de L’Humanité du 10 septembre 1915
Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de regarder la série Peaky Blinders, je vous invite fortement à réparer cette erreur. Cette série est un petit bijou pour comprendre les conséquences de la Première Guerre mondiale sur les sociétés européennes.
Déclinée en six saisons (soit 36 épisodes), cette production audiovisuelle de Steven Knight raconte l’histoire de Thomas Shelby, soldat pendant la Première Guerre mondiale, qui rentre à Birmingham en Angleterre et s’impose à la tête d’un gang qui n’hésite pas à utiliser la violence pour s’enrichir et s’octroyer toujours plus de pouvoir.
Le choix audacieux des scénaristes consiste à ne pas considérer la mémoire de la Première Guerre mondiale comme un simple élément de contexte, mais comme un véritable personnage récurrent capable d’influencer le cours des événements. L’historien George L. Mosse parle à ce propos d’un processus de trivialisation (c’est-à-dire de banalisation) de la guerre qui transforme la brutalité des batailles sanglantes en un mythe de l’expérience combattante. Des obus sont alors utilisés comme presse-papiers et des croix de fer font leur apparition comme motif décoratif sur toute une série d’objets du quotidien comme les cartes postales et même les jouets d’enfants. Outre la trivialisation de la violence de guerre, George L. Mosse évoque également une forme de naturalisation de la mort et de sanctification des soldats qui auraient contribué à l’acceptation des sacrifices de la population durant les années de combat. Ces différents éléments auraient contribué à l’émergence d’une brutalisation, voire d’un ensauvagement des sociétés européennes à l’issue de la Première Guerre mondiale. Selon lui, la violence du conflit et la virilité agressive forgée au plus profond des tranchées seraient des éléments explicatifs du durcissement de la vie politique dans les années 1920 et 1930, mais aussi probablement l’une des causes de l’émergence des régimes totalitaires fasciste en Italie et nazi en Allemagne. La nostalgie de la camaraderie de sang tissée par les soldats dans le contexte d’une mort imminente entre 1914 et 1918 expliquerait ainsi que des dizaines de milliers d’entre-eux se soient ensuite inscrits dans des réseaux d’anciens combattants, et que quelques-uns se soient mêmes engagés dans des milices paramilitaires telles que les Freikorps puis les sections d’assaut (SA) en Allemagne, mais aussi les “chemises noires” en Italie.
Une mauvaise utilisation des majuscules dans les expressions « Première Guerre mondiale » et « Deuxième Guerre mondiale » domine très largement le TOP 10 des erreurs corrigées dans les copies d’histoire !
Cette faute d’orthographe est à l’origine de centaines de litres d’encre rouge et de dizaines d’heures de cours perdues à rappeler cette règle (j’exagère à peine…).
Cet article a pour objectif de vous rappeler que, contrairement à une légende urbaine tenace, cette règle d’orthographe n’est pas le fruit d’un complot des profs d’histoire. Comme vous pouvez le constater sur les documents ci-dessous, elle s’est progressivement imposée depuis les années 1960 (et non, cela ne correspond pas à la date de naissance de votre prof d’histoire) :
Les périodes géologiques, préhistoriques et historiques sont souvent assimilées à des noms propres. On mettra donc une majuscule au nom caractéristique et à l’adjectif qui précède. Le Crétacé supérieur, le Tertiaire (mais l’ère tertiaire), l’Antiquité, le Siècle d’or, l’Ancien Régime, la Belle Époque. Les noms désignant de grands évènements prennent généralement la majuscule : la Fronde, la Réforme, la Libération, la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale.
Ces activités visent à vous accompagner dans l’acquisition des connaissances de base afin de vous permettre d’être plus efficaces en classe. Cliquez sur l’image ci-dessous et laissez-vous guider…
Plan de travail
Ce plan de travail a pour objectif de vous accompagner dans l’avancement du chapitre en vous rappelant les objectifs en termes d’acquisition des connaissances et des compétences.
Le module de révision collaborative
En cliquant sur l’image ci-dessous, vous accédez à un module de révision vous permettant de préparer l’évaluation en toute sérénité.
Aller plus loin
Retrouvez sur le Pearltreesdu cours une multitude de ressources complémentaires pour approfondir votre maitrise du chapitre :
Réalisé par des historiens et enseignants, il vous permettra d’approfondir notamment votre programme de Troisième et de Première.
À propos du cours
La bataille de Verdun se termine-t-elle réellement à la fin de l’année 1916 ?
Le front de Lorraine s’assoupit-il en 1917-1918 ? En quoi l’année 1917 marque-t-elle d’importantes ruptures dans le domaine de la diplomatie, de la politique interne des États en guerre mais également dans la manière de faire la guerre ? Quels sont les acteurs de ces ruptures ? A quelles nécessités sont-ils confrontés ? Quelles sont les répercussions de tous ces bouleversements sur la poursuite des combats dans la région de Verdun jusqu’à l’armistice du 11 novembre 1918 ?
Regroupant la même équipe scientifique et éducative du MOOC « Sur les pas des combattants de Verdun : 1916-2016 », ces cours en ligne se proposent de vous éclairer sur ces différents aspects.
Vous y trouverez des interventions illustrées par de nombreuses cartes, des photographies, des vidéos, des archives filmées, ainsi que de nombreux documents d’accompagnement.
Ouvert à tous les publics, ce MOOC s’adresse particulièrement aux élèves de 3e et de 1ère qui étudient la Première Guerre mondiale mais également aux enseignants, parents d’élèves et autres passionnés par cette période de l’Histoire.
Format
Le cours se déroule sur 4 semaines. Une thématique nouvelle vous sera présentée chaque semaine à travers une série de vidéos et de documents explicatifs.
Vous pourrez vérifier votre compréhension des sujets traités grâce aux exercices d’auto-évaluation qui accompagneront chacune des vidéos de cours. Ces activités de compréhension ne seront pas notées.
Le forum vous permettra de poser vos questions, d’échanger et de débattre autour des thématiques abordées.
Inscription
Pour vous inscrire, cliquez sur l’image ci-dessous
Régulièrement, une énigme vous est proposée pour approfondir un aspect de votre programme à partir d’une image. Le premier qui trouve la réponse remporte un point bonus.
Cette semaine, nous essayons de découvrir pourquoi cette jeune fille (ou plutôt son papa) vient probablement de briser sa carrière…
Bravo à Elisa et Noémie pour cette réussite collective !
Cette jeune fille s’appelle Alexis Popick et elle fait partie du groupe USA Freedom Kids qui a introduit un meeting de Donald Trump, le candidat favori à l’investiture républicaine pour la présidence des Etats-Unis le mercredi 13 janvier 2016.
Forcément, cette représentation a été retransmise en direct par une chaîne de la très conservative Fox News :
Les paroles de la chanson ont été écrites par le père de la petite Alexis, Jeff Popick, qui est un fervent défenseur de Donald Trump, mais aussi le manager des USA Freedom Kids. Concrètement, il s’agit d’un de ces parents qui traînent leurs enfants de plateaux en plateaux et villes en villes pour essayer d’en faire des « enfants-stars » à l’image de ce qu’ont pu être un jour Britney Spears ou Miley Cyrus.
Si la plupart des médias américains se sont offusqués de la nature des paroles de cette chanson très patriotique et politique dans la bouche de jeunes filles innocentes et donc instrumentalisées, plus rares sont ceux à s’être souvenus que la mélodie est tout aussi lourde de sens.
Il s’agit en effet d’une reprise de l’une des chansons patriotiques les plus populaires écrite par George Cohan le matin du 6 avril 1917 lors de l’annonce de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.
Les paroles de cette chanson sont une invitation à envoyer tous les jeunes hommes à la guerre et constitue une référence dans l’utilisation de la musique comme outil de propagande de guerre. Son auteur a d’ailleurs reçu quelques années plus tard une médaille honorifique du Congrès américain pour sa contribution à l’effort de guerre.
Symbole du militarisme américain du début de XXe siècle, cette chanson est aussi devenue le symbole des anti-militaristes qui ont détourné les premières paroles pour introduire un discours contestataire. C’est notamment le cas de Dalton Trumbo qui a écrit quelques années plus tard son célèbre Johnny Got his Gun (devenu ensuite un film) visant à montrer les conséquences de cet appel à la guerre pour des milliers d’hommes : la mort et d’immenses séquelles physiques :
C’est d’ailleurs l’ensemble de cette œuvre qui a inspiré l’une des plus belles chansons de Metallica, One, dont les paroles racontent l’introspection de Johnny et dont le clip utilise des extraits du film de Dalton Trumbo :
Au final, non seulement ces jeunes filles ont été instrumentalisées par leurs parents à des fins politiques, mais en plus elle découvriront peut-être un jour (notamment si elles finissent par s’exiler en France et viennent faire leurs études au lycée Anna Judic) que leur père les a fait chanter sur un hymne à la guerre qui a encouragé la première grande guerre totale et conduit plus de 10 millions de personnes à la mort.
CONNAISSANCES A RETENIR
Les États-Unis entrent officiellement dans la Première Guerre mondiale le 6 avril 1917 après être longtemps restés dans une posture isolationniste.
Ils prennent cette décision après le torpillage de cargos américains au début de l’année 1917 après que l’Allemagne ait décidé d’entamer une « guerre sous-marine à outrance » qui étendait les attaques aux navires neutres commerçant avec l’Entente.
Quelques références culturelles pour briller dans vos copies : George COHAN, Dalton TRUMBO et Mettalica.
First of all, let’s begin with a survey to check what you know about WWI :
Lesson 1: What do the European students know about WWI?
This lesson has two goals:
First, to produce a synthesis of the answers from the questionnaire with computer graphics,
Then, to prepare the exam by learning how to comment on graphs and statistics.
Instructions
You have to create computer graphics in order to sum up the results of the questionnaire about the students’ knowledge about WWI. Not only you have to represent the results with graphs, images and word clouds, but you have also to write each time a short sentence to comment on the results.
Les ressources ci-dessous vous permettent de préparer, réviser et approfondir le chapitre intitulé « La Première Guerre mondiale : l’expérience combattante dans une guerre totale ».
Un cours en ligne avec des exercices proposés par le centre national d’enseignement à distance (CNED) et donc validé par l’Éducation nationale.
II. Approfondir le cours
Toutes ces propositions peuvent faire l’objet d’une proposition de fiche de révision de la part des élèves afin d’enrichir vos copies d’exemples originaux :
– Les débuts de la Grande Guerre, une émission de radio avec Michel Laval, avocat et essayiste, auteur de Tué à l’ennemi, la dernière guerre de Charles Peguy (Calmann-Lévy, 2013).
– Le « tourisme mémoriel » autour de la guerre de 14, une émission de radio avec Stéphane Audouin-Rouzeau, directeur d’études à l’EHESS, spécialiste de la Première Guerre mondiale et de son histoire culturelle, président du Centre de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne, auteur de Quelle histoire, un récit de filiation (1914-2014) (Seuil, 2013).
– Violences de la Grande Guerre, émission de radio avec Jean-Yves Le Naour, historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale et de l’histoire du XXème siècle, directeur de la collection « L’histoire comme un roman » chez Larousse depuis juin 2009, auteur de Les soldats de la honte (Perrin, 2011) sur les traumatisés de la Grande Guerre.