On vous répète souvent qu’il faut se donner les moyens de réussir.

Le texte ci-dessous vous propose quelques conseils pratiques pour favoriser votre réussite à partir des travaux de François RUPH, professeur au département des sciences de l’éducation à l’université du Québec.

1. Avoir confiance en soi

• Le manque de confiance en soi augmente le facteur de stress et diminue la motivation au travail (« Je n’y arriverai jamais »).
• La confiance en soi consiste à prendre conscience de votre capacité infinie à progresser pour devenir plus efficace avec moins d’effort et plus de plaisir.

2. Etre motivé

• La motivation permet de donner du sens à vos études, d’y associer un réel plaisir à étudier et de ne pas vous décourager face à d’éventuelles difficultés.
• La motivation peut être liée à trois facteurs :
  • Une motivation intrinsèque : je trouve du plaisir à accomplir une tâche.
  • Une motivation extrinsèque : j’accomplis une tâche pour obtenir une récompense (une bonne note, le sourire ravageur de mon professeur, une remarque positive de mes parents, etc.)
  • Une motivation d’accomplissement : j’accomplis une tâche par goût de l’effort et volonté de démontrer ma valeur personnelle.
• La motivation est également liée à la présence d’un but personnel clairement identifié. Il est donc important de prendre le temps d’établir la liste de vos objectifs personnels et professionnels.

3. Gérer son stress

• « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » : une scolarité sans difficulté n’existe pas. Il y a des périodes plus difficiles et chargées que d’autres, des professeurs plus exigeants que d’autres, des travaux dont on ne connaît pas toujours les critères d’évaluation.
• Gérer son stress permet de renforcer l’usage de ses facultés intellectuelles en toutes circonstances.
• Gérer son stress consiste à identifier ses propres sources de stress (examen, prise de parole en public, période de forte activité, etc.) et ses manifestations (accélération du pouls, transpiration, rougeurs, etc.) pour adapter la meilleure solution à son cas personnel : exercices de respiration, hydratation, gestion du temps…

4. Gérer sa concentration

• L’être humain n’est pas une machine que l’on peut mettre sur ON ou OFF. Il faut que vous expérimentiez et trouviez assez rapidement les situations qui favorisent votre concentration : type d’exercice, moment de la journée, lieu, ambiance, etc.
• Vous pourrez dès lors organiser votre travail en fonction des situations dans lesquelles vous êtes le plus efficace. Par exemple, certains écrivent mieux le matin que le soir ; d’autres révisent mieux le soir que l’après-midi ; enfin, certains préfèreront faire leurs exercices de maths en étude et réserver les compositions d’histoire à la maison.
• Quelques conseils simples :
  • Choisir un environnement de travail calme en me préservant de tout dérangement (téléphone, télévision, etc.)
  • Je gère d’éventuelles pensées parasites avant ma séance de travail (prendre rdv chez le dentiste, ranger mes chaussettes avant que ma mère ne rentre du travail, etc.)
  • J’organise mon emploi du temps et mon travail avec des objectifs précis et réalistes.
  • Je prévois des pause et je n’insiste pas quand l’épuisement m’empêche d’avancer.
  • Je peux même utiliser un bloqueur de réseaux sociaux sur mon ordinateur.
  • J’étudie de manière active : en participant en classe, en prenant des notes lorsque je révise, etc.

5. Améliorer sa mémoire

• Pour enregistrer des informations plus facilement, mais aussi pour construire des connaissances durables.
• L’être humain n’est pas un ordinateur qui enregistre systématiquement toutes les informations. Votre cerveau ne retient que ce qui a du sens pour lui et ce qu’il est capable de connecter avec d’autres informations déjà enregistrées. C’est pour cela qu’il est toujours plus facile de retenir ce que l’on comprend et que cela devient toujours plus facile au fur et à mesure que vous apprenez. L’inverse est également vrai : comprendre sans retenir ne vous sera pas davantage utile.
• Quelques conseils simples :
  • Je prévois un planning de révision pour éviter de réviser sans cesse dans l’urgence,
  • J’utilise la forme la plus appropriée pour les connaissances à mémoriser (tableau, fiches, plans, notions en rouge, schémas, etc.).
  • Je révise avant et après le cours, et durant toute l’année. Votre cerveau a une tendance naturelle à oublier les acquisitions qui ne sont pas réactivées. Il est donc préférable de consacrer 6 fois 10 minutes à réviser régulièrement un cours en cours de construction plutôt que 120 minutes à la fin d’un cours avant le contrôle.
  • Je révise de façon active : je précise des connaissances, je sélectionne les éléments à retenir, je classe, je compare, j’établis des liens, etc.
  • Les éléments à retenir par cœur doivent être limités : liste de dates, repères de localisation, éléments statistiques, etc.

6. Gérer son temps

• Prendre du temps pour planifier vise :
  • A gagner beaucoup de temps en cours d’apprentissage,
  • A éviter les périodes de surcharge de travail
  • A limiter le stress
  • A fixer des objectifs précis et donner du sens à votre apprentissage.
  • A fixer des priorités en fonction de vos coefficients et éventuelles difficultés dans certaines disciplines.
• Votre planning doit être :
  • Annuel dans le cadre de la préparation d’un examen (périodes de réalisation des fiches, périodes d’entraînement méthodologique, périodes de révisions).
  • Hebdomadaire pour gérer les différentes disciplines à travailler régulièrement et équitablement.
  • Réaliste afin d’éviter de vous décourager en cas de retard accumulé.
  • Souple (prévoir une marge) afin d’anticiper d’éventuels imprévus.
  • Conservé afin de prendre régulièrement conscience du travail réalisé et d’avoir une vision d’ensemble de votre progression.

7. Gérer son organisation

• L’organisation de votre bureau et de vos classeurs reflète l’organisation de votre pensée. Ils doivent être organisés afin de vous permettre d’accéder rapidement à n’importe quel document sans perdre de temps.
• Cette organisation vise aussi à vous rassurer et à limiter le stress : en cas de doute sur une connaissance ou une méthode, je sais exactement où sont mes fiches et je peux les mobiliser pour me rassurer.