Associer les arts et la guerre peut sembler relever de l’oxymore, tant le processus créatif de la démarche artistique s’oppose au cortège de deuils et de destructions accompagnant tout conflit. Ainsi le poète s’opposerait au soldat, comme l’architecte à l’incendiaire et la vie à la mort.
Et pourtant, comment ignorer la place qu’occupent les thématiques guerrières dans la littérature, la peinture, le chant et la musique, ou même plus récemment la photographie et le cinéma ? Les arts et les armes sont, de fait, très tôt associés, que ce soit pour conduire les troupes au combat, pour glorifier les victoires ou chanter les héros vaincus. L’art peut être témoignage, manifeste, condamnation ou exaltation, mais il n’est assurément pas ignorance de la guerre et de ceux qui la mènent, bien au contraire, et il joue un rôle central dans nos perceptions des conflits contemporains.
La revueLes chemins de la mémoireréalisée par la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des Armées propose un hors-série exceptionnel intitulé « Les lettres, les arts et la guerre« .
Ci-joint le sommaire de ce numéro avec un lien direct vers chaque article :
« L’effet Mandela » : phénomène dans lequel un grand nombre de personnes partagent des souvenirs similaires d’événements qui ne se sont jamais produits.
Alors que Nelson Mandela, célèbre homme politique et ancien président de la République d’Afrique du Sud, est mort en 2013, des centaines de personnes dans le monde se souviennent de sa mort et de ses funérailles durant son emprisonnement entre 1962 et 1990.
Nelson Mandela en 2008
Evénements historiques, films, ouragans… ces « faux souvenirs » semblent être beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine et circulent énormément sur Internet. Si certains pensent que ce phénomène s’explique par des théories paranormales liées à l’existence de plusieurs dimensions temporelles, l’explication rationnelle avance plus simplement la plasticité de notre mémoire capable d’enfouir certains souvenirs traumatiques et d’en inventer d’autres par capillarité avec d’éventuelles lectures personnelles ou échanges avec d’autres témoins.
Ce phénomène n’est cependant pas limité à la culture web et aux études psychologiques. Il est au centre de la réflexion de l’Histoire, en tant que discipline scientifique, face aux manifestations parfois malléables et contradictoires de la mémoire individuelle ou collective. Ainsi, par l’étude critique et croisée des archives, l’historien tente-t-il aussi de débusquer les « faux souvenirs » parfois véhiculés par des témoins.
Dans sa thèse soutenue en 1991, l’historienne Annette Wieviorka considère que la mémoire du génocide des juifs s’est mise en place selon quatre phases principales :
La phase de retour et du choc de la découverte des camps (de 1945 à 1948) ;
La phase d’occulation du génocide (de 1948 à la fin des années 1950) ;
La phase de réveil des mémoires (de la fin des années 1950 à la fin des années 1970) ;
La phase de l’omniprésence des mémoires du génocide dans l’espace public (à partir des années 1970).
Dans les années 1940, le génocide serait d’abord pensé par les intellectuels, notamment catholiques et protestants ;
Dans les années 1950, des romans et films diffusent cette mémoire dans la société française ;
Dans les années 1960 et 1970, un processus de reconnaissance commence à se mettre en place en parallèle des travaux autour de l’histoire de Vichy (Paxton, 1973).
Il serait réducteur de vouloir opposer ces deux travaux qui n’adoptent pas forcément les mêmes problématiques et n’insistent pas non plus sur les mêmes sources. Ils ont par ailleurs le mérite d’insister tous les deux sur une période de relatif silence autour d’un événement pourtant tragique et aux conséquences gigantesques (environ 6 millions de morts).
Plusieurs motifs peuvent expliquer ce silence :
Un contexte socio-culturel peu favorable au recueil de la parole des juifs après une période d’antisémitisme décomplexé durant la période de Vichy ;
Une volonté d’oublier et de passer à autre chose pour reconstruire le pays et se reconstruire individuellement ;
La crainte d’être confronté à une forme de concurrence victimaire entre les récits des déportés et les témoignages des Français sous l’occupation qui ont aussi eu à supporter les privations, le rationnement, la peur de l’occupant et des bombardement, etc.
Et enfin, un sentiment de culpabilité ressenti par la plupart des survivants d’une tragédie et qui confine parfois au silence.
C’est ce dernier point qui est approfondi dans l’article de Thaddeus Metz ci-dessous, initialement publié sur le site The Conversation. Par une approche philosophique, on apprend notamment que ce « syndrome de culpabilité » est en partie culturel et qu’il n’est pas forcément associé à des valeurs négatives.
Cette lecture devrait donc vous permettre d’approfondir à la fois votre programme d’histoire, mais aussi de philosophie, tout en vous fournissant des idées d’éventuelles accroches de composition…
Ce qu’enseigne la philosophie africaine sur le syndrome de culpabilité
‘Peu importe ce qui arrive dans la vie, la famille devrait toujours être priorité.’: Philosophie Ubuntu. Nathaniel Tetteh/Unsplash
Après avoir réchappé à une tragédie, comme un tsunami, certaines personnes disent ressentir de la culpabilité à l’idée d’avoir survécu tandis que des innocents ont péri à côté d’elles. De la même façon, des spécialistes sud-africains m’ont confié se sentir coupables d’avoir quitté leurs villages et « réussi » dans la société post-apartheid du pays, alors que leurs ex-voisins vivent toujours dans la pauvreté.
Est-il justifié de ressentir de la culpabilité dans de telles circonstances ?
Selon moi, alors que la morale occidentale, très répandue, sous-entend que la culpabilité du survivant est irrationnelle, la tradition philosophique africaine nous donne les clés pour comprendre en quoi elle peut être positive.
En gros, la culpabilité du survivant correspond à un sentiment injustifié. Plus précisément, c’est le mal-être que ressent une personne dont l’entourage a été tué (ou gravement blessé) alors qu’elle-même ne l’a pas été, ou parce qu’elle n’a pas pu sauver ses proches. Et ce, même si elle n’est absolument pas responsable de leur décès (ou de leurs souffrances).
Beaucoup de survivants de gigantesques tragédies dont ils ne sont pas moralement responsables avouent se sentir coupables. Prenons l’exemple des Juifs qui ont réchappé à la Shoah, ou celui des soldats qui sont sortis vivants d’une guerre. On a également observé ce syndrome chez des Japonais qui avaient survécu à un tsunami, comme le raconte le réalisateur Tatsuya Mori.
Le jour du tremblement de terre, j’étais en train de boire une bière avec des amis à Ropponai. Des milliers de personnes ont perdu la vie pendant que je buvais une bière. Je n’avais aucune idée de ce qui était en train de se passer mais, quand j’ai su, j’ai eu honte. Je me suis senti coupable.
Était-ce justifié ?
La culpabilité du survivant est-elle irrationnelle ?
Si l’on en croit l’approche généralement véhiculée par la morale occidentale, cette culpabilité est irrationnelle.
L’utilitarisme, l’un des deux principaux courants de cette morale, soutient en effet que chacun de nos actes doit être motivé par l’amélioration de notre société. La seule raison morale de se sentir coupable dépend de l’utilité de ce sentiment. C’est donc tout naturellement qu’un utilitariste dira :
Rien ne sert de se sentir coupable simplement parce qu’on a survécu. Mieux vaut passer à autre chose.
Selon le kantisme, l’autre doctrine morale en vigueur en Occident, nous devons traiter les autres avec respect, en vertu de leur capacité à prendre des décisions rationnelles. Si l’on abuse de cette capacité, en mettant par exemple les autres en danger de façon inconsidérée, il est alors légitime de se sentir coupable, ou d’être condamné pour ce comportement. Cela revient à se considérer soi-même – et à considérer l’autre – comme un agent responsable de ses actions.
Cependant, en ce qui concerne la culpabilité du survivant, la plupart des kantiens diront :
« Tu n’as rien fait de mal. Tu n’as donc aucune raison de te sentir coupable ».
À strictement parler, la culpabilité du survivant n’est pas rationnelle, dans la mesure où une personne ne laisse pas délibérément l’autre affronter le danger à sa place pour survivre à la Shoah ou à une guerre.
L’expression de l’Ubuntu
La culpabilité du survivant acquière une dimension différente et révélatrice quand on l’analyse à l’aune d’Ubuntu, une philosophie sud-africaine qui prend ses racines dans les valeurs des peuples de cette région. Elle est souvent résumée ainsi :
« Ce sont les autres qui font de nous ce que nous sommes ».
Au cœur de cette maxime, il y a l’idée que pour devenir une véritable personne, ou pour vivre d’une façon véritablement humaine, il faut cultiver les relations avec l’autre, en se préoccupant de son confort et en partageant son style de vie. L’intellectuel sud-africain G.M. Nkondonote que les adeptes de la philosophie Ubuntu ont tendance à :
« exprimer leur engagement vis-à-vis du bien-être de la communauté au sein de laquelle leurs identités se sont formées, ainsi qu’un besoin de vivre leur vie en la liant à celle de leur communauté ».
Obama reprend le concept d’Ubuntu dans un discours en Afrique du Sud, lors d’un hommage à Nelson Mandela, 2013.
Nous nous construisons donc à mesure que nous sympathisons avec autrui, que nous l’aidons à améliorer sa condition, que nous identifions à lui, et que nous établissons une relation d’interdépendance. Selon de nombreuses interprétations de l’Ubuntu, et bien que chacun en soit digne, ceux avec qui nous avons déjà partagé toutes ces expériences ont droit à davantage d’attention et de dévouement, d’où les maximes corollaires : « La famille d’abord » et « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Selon cette interprétation, nous devenons plus humains en ressentant la culpabilité du survivant, à condition qu’il s’agisse d’une manifestation de loyauté ou de solidarité. Cette culpabilité apparaît généralement quand périssent ou souffrent des personnes auxquelles nous nous identifions, ou avec lesquelles nous vivons. Normalement, elle ne s’exprime pas quand des étrangers périssent (ou souffrent) à l’autre bout de la planète. Elle peut être considérée comme le signe de moralité, et comme l’expression sensible de l’attachement et de l’implication que l’on ressent vis-à-vis de sa communauté.
Comme je l’ai formulé dans une contribution à la future Encyclopédie internationale de la morale, la culpabilité du survivant est un moyen de ressentir des sentiments négatifs en diapason avec les malheurs rencontrés par ceux dont nous partageons l’identité. C’est aussi une manière d’estimer qu’on n’a pas tout fait pour les sauver, même si on n’a manqué à aucun devoir et, donc, pas mal agi. Enfin, pour reprendre les termes d’un autre érudit, c’est une façon de comprendre pourquoi, alors que l’on y a échappé :l’angoisse de la culpabilité et la douleur brute qu’elle engendre permettent de partager un peu de ce destin tragique.
La culpabilité du survivant peut être démesurée, mais ceci est vrai de n’importe quelle émotion négative. Prenez l’exemple d’une personne qui n’est vraiment pas disposée à ressentir cette culpabilité. Peut-on dire d’elle qu’elle ne se sentait pas liée à ceux qui ont péri, ou qu’ils ne comptaient pas à ses yeux ? L’Ubuntu nous aide à comprendre non seulement pourquoi la culpabilité du survivant est propre à la condition humaine, mais aussi pourquoi elle doit l’être.
Traduit de l’anglais par Elisabeth Mol et Bamiyan Shiff pour Fast for Word.
Marcel Grob est alsacien. Comme plusieurs milliers de jeunes Alsaciens et Mosellans sous l’occupation, il est recensé par l’Allemagne nazie puis incorporé de force dans la Wermacht. Le 28 juin 1944, il rejoint la Waffen SS et est intégré dans le 16e division Reichsführer, contraint d’aller combattre en Italie et de participer aux crimes commis par l’armée nazie.
Marcel Grob est ce qu’on appelle aujourd’hui un « Malgré nous« .
Quelques décenies plus tard, son petit neveu et journaliste Philippe COLLIN raconte son histoire dans une bande-dessinée co-écrite avec Sébastien GHOETHALS.
En réalisant cet ouvrage très émouvant, Philippe COLLIN nous livre non seulement une partie de son histoire familiale, mais il contribue aussi à la longue et complexe histoire des mémoires de la Seconde Guerre mondiale au programme de Terminale.
Par l’intermédiaire du témoignage indirecte de son grand-oncle, il contribue en effet à l’émergence d’une nouvelle catégorie mémorielle restée jusqu’à présent silencieuse, celle des « Malgré-Nous ».
Bande annonce du livre
Feuilletez la bande dessinée
Cliquez sur l’image pour accéder à un extrait de l’oeuvre à feuilleter
Cet article d’Olivier LOUBES, professeur en classes préparatoires au lycée Saint-Sernin de Toulouse, a été publié dans le magazine L’Histoire, n° 440, octobre 2017.
Révolutionnant l’étude de l’opinion, Pierre Laborie renverse les idées reçues sur les comportements des Français pendant la Seconde Guerre mondiale.
LA THÈSE
Issu d’une thèse d’État, L’Opinion française sous Vichy paraît en 1990 au Seuil et vient bouleverser à la fois les idées reçues de la vieille garde historienne portée par Henri Michel et celles du nouvel ordre historiographique représenté par Robert Paxton. Tout en reconnaissant leurs apports à l’histoire politique de Vichy, Pierre Laborie s’attaque à cette notion d’« opinion », jamais vraiment définie par l’histoire savante. Avec pour conséquence le succès populaire de la formule d’Henri Amouroux rassemblant les Français des années d’Occupation sous un titre qui fit florès : « Quarante millions de pétainistes ».
S’appuyant sur plus d’une décennie d’exploration des sources propres à l’étude des représentations, en particulier le contrôle postal et les rapports aux préfets, l’ouvrage balaie définitivement le cliché des Français versatiles, pétainistes de l’an 40 devenus gaullistes de la dernière heure. A la place, Pierre Laborie met en évidence les ambivalences de l’attentisme, « un produit de Vichy », et révise la chronologie : il y eut un refus « quasi immédiat » de la collaboration, puis, dès 1941, un « échec précoce dans l’adhésion au régime », ainsi qu’une « hostilité permanente et grandissante à l’égard de l’occupant… bien avant que le sort de la guerre ne soit fixé ».
De façon tout aussi novatrice, Pierre Laborie démonte la « mécanique fatale » qui conduirait de la crise d’identité nationale des années 1930 à l’adhésion à Vichy. En passant de l’étude de « l’opinion » à celle de « l’imaginaire social », il opère un « saut qualitatif porteur de bouleversements conceptuels à venir » (Laurent Douzou). Si on ajoute sa conviction, exprimée dès la première phrase du livre, que « l’histoire ne s’écrit jamais de manière innocente », on comprend encore mieux la révolution que fut la publication de son livre.
CE QU’IL EN RESTE
« Un livre pionnier et un livre de référence » : l’appréciation de Claude Lévy dans la revue Vingtième Siècle en 1991 tient toujours. Dans les ouvrages récents sur l’Occupation, le recours à L’Opinion française sous Vichy reste une évidence, comme le soulignent, après Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka ou Marc-Olivier Baruch, les pages de Robert Frank dans 1937-1947. La guerre-monde (Gallimard, 2015). Au-delà de la reconnaissance de ses apports historiques, c’est aussi le langage de l’historien – lexique et syntaxe – qui est repris pour signifier le rapport entre les Français et Vichy. Lorsque l’on parle en historien de l’opinion sous Vichy, on parle la langue de Laborie : comment mieux dire qu’il s’agit d’un classique ?
Quelques historiens dont les travaux sur l’histoire et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale sont à connaître : Pierre Laborie, mais aussi Henri Michel, Robert Paxton, Henri Amouroux, Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka et Marc-Olivier Baruch
Chaque année autour du 17 octobre, j’ai pris l’habitude d’évoquer rapidement en classe de Terminale l’histoire tragique du massacre du 17 octobre 1961 au cours duquel la police française a réprimé une manifestation d’Algériens organisée à Paris, allant jusqu’à jeter les corps blessés de manifestants dans la Seine.
Chaque année, je constate avec regret que je suis le premier à évoquer avec vous cet événement de l’histoire de France pour lequel il n’existe aucune commémoration officielle et dont la connaissance est souvent limitée à des milieux militants.
Photographie prise par Jean Texier quelques heures seulement après les ratonnades du 17 octobre 1961
Quelle ne fut pas ma surprise cette année de constater que pour la première fois, plusieurs élèves avaient déjà entendu parler de cet événement. Surprise d’autant plus grande en apprenant la source de cette connaissance historique inédite : la youtubeuse et humoriste Natoo qui a elle-même découvert l’existence de cette partie de l’histoire française à l’occasion d’une projection d’un court métrage (voir la vidéo à partir de 5.45 min)
Le court métrage en question a été réalisé par Jhon Rachid :
Si vous souhaitez approfondir votre connaissance de cet évènement, vous pouvez aussi consulter les documents suivants :
Les #Bacheliers2016 sont à J-25 de leur épreuve d’histoire-géographie. Pour les aider à organiser leurs révisions, Ils peuvent ouvrir chaque jour une nouvelle case sur le calendrier de l’avent des révision du #Bac2016.
L’historien Henry Rousso vient en effet de publier son dernier livre qui s’avère très utile pour votre chapitre : Face au passé, essai sur la mémoire contemporaine (Belin).
Vous n’aurez probablement pas le temps de le lire avant votre examen, mais il vous est cependant possible de prendre quelques minutes pour en découvrir le contenu en lisant cette interview de l’auteur pour Les Inrocks et en écoutant également son intervention dans La Fabrique de l’Histoire
Non seulement il pourrait être intéressant de citer cet ouvrage en accroche d’une composition, mais la lecture et l’écoute de ces documents vous permettront probablement d’affiner et approfondir un peu votre compréhension de ce chapitre
Cliquez sur les images pour accéder aux rerssources
Les #Bacheliers2016 sont à J-30 de leur épreuve d’histoire-géographie. Pour les aider à organiser leurs révisions, Ils peuvent ouvrir chaque jour une nouvelle case sur le calendrier de l’avent des révision du #Bac2016.
Les révisions du jour portent sur le chapitre Les Etats-Unis et le monde.
Dans cet épisode d’une série de la Fabrique de l’Histoire sur la Guerre froide, l’historienne Jenny RAFLIK revient sur l’importance de la résolution Vandenberg (du nom du sénateur républicain Arthur Vandenberg) du 11 juin 1948 qui constitue un tournant majeur dans la transition d’une politique étrangère américaine résolument isolationniste vers une forme d’interventionniste plus assumée.
Désormais, il est possible pour les Etats-Unis de conclure une alliance militaire en temps de paix, condition indispensable à la participation au traité de Washington qui aboutit à la création de l’OTAN.
Jenny RAFLIK nous explique ainsi qu’il faut affiner davantage la chronologie qui voudrait qu’à partir de l’entrée des Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale après Pearl Harbor (7 décembre 1941), le camp interventionniste porté par le président Roosevelt ait définitivement réussi à convaincre la population d’un impossible retour à l’isolationnisme. Le débat se poursuit en effet jusqu’à la fin des années 1940 et il est alors impossible de parler de « gendarme du monde » à cette époque.
Cliquez sur l’image pour accéder à l’écoute de cet épisode (6 min)
Les #Bacheliers2016 sont exactement à un mois de leur épreuve d’histoire-géographie. Pour les aider à organiser leurs révisions, Ils peuvent ouvrir chaque jour une nouvelle case sur le calendrier de révision #Bac2016.
Deuxième épisode de notre série du calendrier de l’avent des révisions
Il s’agit d’un exerciseur qui va vous permettre de vous affronter à distance sur une série de 27 questions. Mais attention : le temps est limité et votre score est calculé non seulement en fonction de la bonne réponse… mais aussi de votre rapidité !
Cliquez sur cette image pour accéder à l’activité et taper le code PIN : 842562
Je vous conseille donc de relire votre cours avant de commencer, mais aussi de prendre le temps de reprendre les différences ressources à votre disposition sur la page du ce chapitre.
PS1 : Je vous rappelle qu’il est déconseillé de mettre votre identité complète sur des sites. Votre prénom accompagné de la première lettre de votre nom sera largement suffisant.
PS2 : Si cet exercice vous plaît, il est possible de me proposer des questions qui pourront faire l’objets d’autres quiz au cours des jours prochains.
Quand le prof demande au #bachelier2016 quel est son programme de révision pour les semaines à venir…
Les #Bacheliers2016 sont à un mois et un jour de leur épreuve d’histoire-géographie. Pour les aider à organiser leurs révisions, Ils peuvent ouvrir chaque jour une nouvelle case sur le calendrier de révision #Bac2016.
Les éditions Canopé ont récemment publié un webdocumentaire sur Les mémoires européennes des camps nazis. Parmi les multiples ressources mises à votre disposition figurent deux vidéos à voir absolument dans le cadre du programme de Terminale :
N’hésitez pas cependant à prendre quelques minutes pour naviguer sur le reste du site qui vous permettra de réviser des connaissances factuelles sur l’histoire et la mémoire des déportation durant la Seconde Guerre mondiale.
Quand le #bachelier2016 s’aperçoit qu’on est à 1 mois du Bac…