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L’essentiel à retenir sur le Forum économique mondial
Le Forum économique mondial est une organisation internationale à but non lucratif qui se consacre à l’amélioration des relations entre les différents pays à travers le dialogue et la coopération. Il est connu pour son sommet annuel à Davos, en Suisse, où des dirigeants d’entreprise, des chefs d’État et des experts se réunissent pour discuter de questions économiques, sociales et environnementales. Le Forum économique mondial est également actif tout au long de l’année, avec des réunions et des projets qui abordent des sujets tels que la technologie, la santé, l’éducation et les politiques publiques.
Pourquoi le sommet annuel du Forum économique mondial est-il souvent critiqué ?
Certains affirment que c’est un rassemblement de riches et de puissants qui se réunissent pour discuter de questions qui ne concernent que les intérêts de leurs propres entreprises et de leurs propres pays. D’autres soulignent que les décisions prises lors de ce sommet sont souvent favorables aux intérêts des entreprises et des personnes les plus riches, au détriment des intérêts des travailleurs et des personnes les plus pauvres. Il est également critiqué pour son coût, mais aussi pour le manque de transparence de certains de ses comités et pour les connexions étroites entre certaines des personnes impliquées dans l’organisation et les entreprises qui y participent.
Un exemple concret de réussite
Il est important de noter que le Forum économique mondial a également des défenseurs qui soulignent les contributions positives de l’organisation à la coopération internationale et à la résolution de problèmes économiques et sociaux importants. Le Forum économique mondial est par exemple à l’origine du projet « New Vision for Agriculture » (NVA) lancé en 2017. Cette initiative vise à améliorer l’agriculture en utilisant les technologies numériques pour augmenter la productivité et la durabilité, tout en réduisant les inégalités et en améliorant la qualité de vie des agriculteurs.
Plus précisément, l’initiative vise à utiliser les technologies de l’Internet des objets, l’analyse de données et l’apprentissage automatique pour améliorer les pratiques agricoles. Il s’agit notamment d’utiliser des capteurs pour suivre les conditions météorologiques et les besoins en nutriments des cultures, mais aussi des drones pour cartographier les champs et des modèles d’apprentissage automatique pour prévoir les besoins en irrigation et en fertilisation. L’initiative vise donc à augmenter la productivité de l’agriculture tout en réduisant l’utilisation des ressources et les émissions de gaz à effet de serre.