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A la suite du congrès de Vienne, de nouvelles aspirations libérales et nationales s’affirment en Europe dans la première moitié du XIXe siècle. C’est notamment le cas au sein du peuple grec qui aspire à l’indépendance.

Le site L’Histoire par l’Image vous propose de mieux comprendre cet épisode de l’histoire du XIXe siècle à travers l’analyse de trois tableaux qui vous permettent d’approfondir votre chapitre sur « L’Europe entre Restauration et Révolution » (Première – Histoire) :


L’essentiel à retenir

  • En 1814, une société secrète de patriotes grecs, l’Hétairie, est fondée pour défendre les aspirations nationales. Le territoire grec est en effet sous l’autorité de l’empire ottoman depuis le XVe siècle.
  • En 1822, le congrès d’Epidaure proclame unilatéralement l’indépendance de la Grèce. Cette proclamation est cependant considérée comme une provocation par les Ottomans qui organisent une répression violente, et dont le massacre de l’île de Chios en 1830 est considéré comme le symbole sanglant.
  • A partir de 1824, des comités philhellènes se constituent en France afin de soutenir les revendications du peuple grec considéré comme l’héritier de la Grèce antique. De plus, les Grecs revendiquent l’héritage de la Révolution française pour justifier leur combat.
  • En 1826, l’Angleterre et la Russie interviennent pour soutenir le peuple grec, avant d’être rejointes en 1827 par la France. Après plusieurs mois de bataille, le sultan Mahmoud II se résigne à signer un traité à Andrinople le 14 septembre 1829 par lequel il reconnaît à la Grèce une large autonomie.
  • L’indépendance grecque est finalement reconnue en 1830 par l’intermédiaire du protocole de Londres. Il s’agit cependant pour le moment d’un Etat relativement limité qui ne rassemble pas encore l’ensemble des communautés grecques dispersées dans le reste de l’empire ottoman.

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