Inconnu il y a encore quelques années, ce peuple turcophone essentiellement localisé dans la région du Xinjiang s’est imposé au centre de l’attention internationale, devenant un motif de tension avec la Chine et un objet de mobilisation à travers le monde.

Dans cet ouvrage, la journaliste Laurence Defranoux tente de replacer l’émotion médiatique dans la complexité des profondeurs historiques et géographiques.

Située depuis des siècles sur le tracé des fameuses routes de la soie, l’ancienne région du Turkestan oriental a toujours attiré les convoitises avant que la Chine de Mao Zedong décide dès 1949 d’en prendre le contrôle, bafouant ainsi au passage le principe d’autodétermination des peuples pourtant défendu officiellement par le Parti communiste chinois (PCC) dans le cadre de la Guerre froide et de la décolonisation.

Depuis 1949, les communautés ouïghours ont développé un sentiment national qui leur a permis de résister face à une politique de répression violente et constante qu’un récent rapport de l’ONU a récemment qualifié de « crimes contre l’humanité ».

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