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Selon l’adage, l’argent ne fait pas le bonheur ! Ce à quoi certains répondent : « Certes, mais il y contribue !« .

La vidéo Décod’éco de France TV Education vous propose de dépasser le stade du proverbe pour amener la réflexion sur le terrain de l’économie et de la géographie :

Chapitre étudié

Connaissances acquises

  • Révisions des notions de croissance, PIB, PIB/habitant
  • Les limites du PIB :
    • Il ne calcule pas certaines activités non-déclarées telles que les productions domestiques
    • Il calcule mal la valeur des services publics car ils n’ont pas de prix. Par conséquent, les statisticiens considèrent qu’ils rapportent exactement leur coût de production.
    • Des services tels que Facebook ou Twitter ne comptent pas dans le PIB car ils sont gratuits… alors que cela ne signifie pas qu’ils ne créent pas de valeur.
    • A l’inverse, des activités qui nuisent à l’environnement sont comptabilisées dans le PIB alors qu’elles risquent de ne pas être rentables dans une perspective de développement durable.
  • La croissance des revenus accroit le bonheur déclaré par un individu… jusqu’à un certain point car nous finissons par nous habituer à l’opulence.
  • D’autres facteurs sont aussi importants que la richesse dans le bonheur :
    • Une vie de couple réussie,
    • Un sentiment de sécurité économique,
    • La confiance dans sa communauté et ses institutions,
    • Les croyances semblent également rendre les individus plus heureux.

Pour aller plus loin

  • Face aux nombreuses limites du PIB, certains ont mis en place l’indice du bonheur national brut (article Wikipédia). C’est notamment le cas du Bhoutan qui l’utilise depuis 1972 et l’a intégré dans sa Constitution en 2008.
  • Depuis 2012, l’ONU s’est intéressé à cette notion et célèbre même une Journée internationale du bonheur le 20 mars de chaque année.
  • En France, c’est l’économiste Pierre Le Roy qui a créé un indice du bonheur national brut en retenant 10 indicateurs : espérance de vie à la naissance, morts violentes, taux de participation aux élections, inégalités hommes/femmes, PIB par tête, taux de pauvreté, taux de chômage et d’emploi, développement durable (qualité de l’air, biodiversité, production de déchets…), formation, recherche.